D- Archives 2017-2019 (107 ans)

briochin a écrit:La maison de retraite l'Epine à Laval vient de mettre à l'honneur la doyenne de l'établissement (née en décembre dernier!). Charlotte Chevrie est née en effet le 8 décembre 1910 à La Dorée (53) et intègre donc notre liste en 137ème position si je ne m'abuse.
 :lien: Article Ouest-France

Quatrième d'une fratrie de 5 enfants, elle est bien née à La Dorée en Mayenne. Bien qu'un mari ait été mentionné dans l'article, elle porte aujourd'hui son nom de naissance.
Son père Joseph né en 1873 était exploitant agricole à son propre compte. Il était aidé quotidiennement par un domestique.
La mère Pauline avait fort à faire pour s'occuper des 5 enfants de la maisonnée : Joseph (1901), Marie (1904), Pascal (1906), Charlotte (1910) et un 5e enfant dont le nom m'est inconnu.

briochin a écrit:
 :lien: Facebook mairie de Boulogne-sur-Mer

Attention il faut aller sur le menu déroulant des publications et descendre jusqu'au 30 avril et vous aurez quelques lignes sur l'évènement + la photo.

Facebook ne semblant pas disposé à nous fournir des liens qui pointent vers des posts précis, j'ai jugé préférable de proposer un imprime-écran pérène avant que l'article  soit enfoui trop profondément dans l'interminable colonne.



On ne peut pas dire que la prise de vue du photographe soit idéale pour la vénérable doyenne !

scouarnec a écrit:Gervaise Lacarrière est née le 16 mars 1911 à Lagarrigue (Tarn).
Elle réside actuellement à l'Ehpad Voie Dieu à Bourganeuf (Creuse).

:lien: Article lepopulaire.fr

Merci Souarnec pour cette découverte.
La petit Gervaise avait pour patronyme de naissance Bascoul, celui de sa sœur encore en vie qui est à priori demeurée célibataire. A propos de cette sœur, je m'étonne de l'absence de renseignement sur son âge ; ce qui m'incite à penser qu'elle est beaucoup moins âgée...
Le mariage tardif de Gervaise, à 47 ans, a été célébré à Castres le 7 août 1958 avec Charles Lacarrière. Il est bien évident qu'aucun enfant n'est issu de cette union.
Bon anniversaire à Mme Lacarrière !

Croizer a écrit:Suite au décès de Germaine Fichoux,  j'apporte quelques précisions au message de briochin.
J'ai connu Germaine née Appéré le 15/09/1910 au folgoët 29260 (Finistère).
Il y a quelques années je l'avais fait apparaître dans la liste des centenaires bretons en anonymat souhaité par envoi d'un mail pour information, en 2015. Mais elle fût enlevée faute de preuve de vie.  En effet, ni Germaine ni sa famille n'ont jamais voulu communiquer sur son grand âge même au niveau local.  Il n'y a aucun article de presse la concernant. Sauf, malheureusement, son avis de décès du télégramme.  Sa décision fût donc respectée jusqu'à la fin de sa longue vie.

Oui, effectivement, je m'en souviens maintenant.Que pouvons-nous y faire ? Je savais que cette personne était réelle mais il me fallait une preuve n'engageant pas ta responsabilité.
 
Je suis en tout cas très content de te retrouver sur le site national et j'en profite pour te remercier de toutes les contributions sur le site des Centenaires Bretons. J'avais annoncé l'abandon de ce site mais je n'ai jamais pu me résoudre à le supprimer ou à le laisser végéter avec des données complètement périmées. J'attends toujours un repreneur. Il y a de jolies choses à faire pour quelqu'un qui a du temps.

Victor Touzé est cultivateur au lieu-dit "Vauruzé" en Trémeur (22). Il est marié à Jeanne-Marie. Le 25 novembre 1910,  ces jeunes parents (21 et 22 ans) mettent au monde la petite Anastasie. Cette petite cellule familiale est inscrite au recensement de 1911.
Anastasie Rencontrera un monsieur Haquin originaire de Lescouet.

Grâce aux relevés d'état civil de Généalogie en Corrèze, nous savons que Jean Algay a épousé Rosine Mauve à Aubazine le 26 août 1931. La grande centenaire que nous connaissons habite précisément la commune d'Aubazine.
Selon un avis de décès de 2012 concernant son fils, ils ont eu au moins deux enfants : Robert décédé en 2012 à l'âge de 76 ans et Gilberte.
:lien:  Dans Nos Coeurs

Est-il raisonnable de douter de ce nom patronymique pour Madeleine Brunet ? J'aimerais un avis...

Madeleine est née à Mareuil-Caubert dans la somme et elle y a vécu jusqu'en 1945. Elle s'est mariée en 1936 avec un monsieur Brunet dont je ne sais strictement rien
L'état civil n'est disponible que jusqu'en 1902 et les recensements de population jusqu'en 1911 pour cette commune de la Somme. 
Précisément, dans ce recensement de 1911, il n'y a qu'une seule Madeleine née en 1910 parmi les 798 habitants.
Elle fait partie d'un foyer ou se trouvent la grand-mère maternelle, chef de famille et patronne du café, ses deux filles Adrienne Prudhomme (1875) et Marthe Prudhomme (1879),son gendre Gustave Dubus (1879), journalier de métier et les deux filles de ce dernier, Marthe Dubus (1906) et Madeleine Dubus (1910).

Un post Facebook nous permet d'avoir des nouvelles de la grande dame du cirque, Rosa Bouglione.

:lien: Facebook

Merci à notre ami italien Paolo d'avoir transmis l'information.

Daniel du Rhône a écrit:Elle vient d'avoir 107 ans le 28 mars.
:lien: Actu.fr
A l'année prochaine pour ses 108 ans.
EDIT : Intervention sur ce message pour masquage du lien. Merci d'y veiller.

Angéline Jeanne Marie Louise Andureau est restée célibataire.
Elle a dû perdre sa maman avant 1928 puisque l'on nous dit qu'elle a été obligée de commencer à travailler pour subvenir aux besoins de sa famille dans la phrase qui suit celle concernant le terrible et précoce décès maternel. Disons que c'est implicite...
Bon anniversaire Angéline !

Yvonne, dès l'âge de 12 ans, fut placée comme bonne d'enfants au restaurant Tesson.
On lui confia la garde d'un nourrisson : le petit Claude. Quelle marque de confiance !!

Les années passèrent et les parents de Claude continuèrent à employer la jeune Yvonne, apparemment satisfaits de ses services. Claude avait eu une petite soeur prénommée Janine.
Un jour, lors d'une promenade sur les bords de la Vire avait un oeil attentif sur les deux enfants. Il lui arrivait d'apercevoir sa mère battant et frottant le linge à l'un des lavoirs bordant la rivière.


Soudain, tout se passa très vite. Janine repéra une jolie fleur sur la berge, se pencha pour la cueillir et bascula dans l'eau de la Vire. Rapide comme l'éclair, Yvonne plongea et sortit la petite fille de l'eau.
Ce genre d'incident marque les mémoires et crée des liens solides pour la vie. Claude s'en souvenait encore lorsqu'il vint honorer le 100e anniversaire de sa bienfaitrice Yvonne. Le vieil homme s'en alla en 2014 à l'âge de 92 ans.

La Réunion, Entre-Deux, 24 août 1910 : naissance de Marie Alphonsine Eliane Turpin.
Pas de méprise, il ne s'agit pas d'un hommage à ses deux parents mais bel-et-bien du nom de la commune où se déroula la venue au monde de cet enfant. Cette petite fille a vécu les premières années de sa vie entre deux des affluents de la rivière Saint-Etienne. Nous avons donc une Entre-Deusienne !
En janvier 1934, elle épousa William Hoareau. Courageux parents, ils eurent dix enfants de bonne constitution puisque huit d'entre eux étaient encore en vie l'an passé.

Yvonne est née à Saint-Lô ; c'est une Saint-Loise, nous dit-on à chaque nouvel article. Et pourtant point d'Yvonne née le 28 juillet 1910 dans les registres de cette commune . L'explication est fort simple. Yvonne est née à Sainte-Croix-de-Saint-Lo commune absorbée en 1964 par sa grande soeur, actuellement 2e ville de la Manche en population.

Son père, ouvrier payé à la tâche, meurt prématurément alors qu'elle n'est encore qu'une adolescente. En 1931, elle rencontre M. Auvray dont elle avait fait la connaissance dans le compartiment d'un train qui s'en revenait de l'exposition coloniale à Paris. Ils s'uniront en l'église Notre-Dame à Saint-Lô l'année suivante.

En 1944, les bombardements alliés visant à mettre hors d'état de nuire les défenses allemandes s'apprêtent à provoquer des dégats matériels et humains considérables. Peu de temps avant le funeste bombardement du 6 juin 1944, ils quittent précipitamment leur maison de la rue de la Marne. Le petit groupe de treize personnes déambule dans la rue d'un pas pressé. Yvonne est aux côtés de son mari et de son fils. Dans l'urgence absolue, la pauvre grand-mère de 98 ans a été chargée sur une brouette ! Ils veulent atteindre Le Mesnil-Rouxelin où ils ont des amis commerçants. Mais ils doivent fuir encore les bombardements. Pendant trois semaines, ils dorment au bord d'un chemin. Fuyant les bombardements, ils se réfugient à Champrépus, à pied. Ils y resteront un mois.

Un article suggère qu'elle a passé sa prime enfance à Vizareil dans le Lot-et-Garonne. Je ne sais pas si elle y est née mais la seule chose que l'on puisse affirmer est qu'il n'y avait point de famille Guillot dans le recensement de 1911 dans ce village. Il existe donc de fortes probabilités qu'elle soit native d'un autre village alentour.
Yvette est restée célibataire. Elle a travaillé sur l'exploitation agricole de ses parents jusqu'à l'âge de 46 ans avant de prendre les fonctions de cantinière de l'école jusqu'à la retraite. Cette seconde fonction est évidemment bien plus ancrée dans les mémoires collectives. Elle avait d'ailleurs répondu présente à l'invitation pour l'inauguration de la nouvelle cantine alors qu'elle avait déjà 102 ans ! Elle n'a pas été oubliée par ses concitoyens vizareillais bien que dans une maison de retraite au Verteuil-d'Agenais  située à une vingtaine de kilomètres.

A défaut d'acte de naissance disponible en ligne, j'ai dû m'appuyer sur des recensements et des indications géographiques laissées dans divers articles. En résumé, j'ai ramé !

Sennecy-le-Grand était cité à deux reprises lors de l'évocation de souvenirs d'enfance. Elle se souvenait d'avoir assité au départ pour la grande guerre de son oncle en 1914 ; cette image du quai de la gare serait la dernière car elle n'allait jamais le revoir. Elle avait par ailleurs fréquenté l'école communale de cette commune de Saône-et-Loire . 
Après avoir parcouru les 40 pages du recensement de 1911, je constatai qu'il n'y avait qu'une seule Arlette sur une population de 2 147 habitants. Elle faisait partie d'un tout petit foyer avec une maman chef de famille prénommée Marie Guyon et une soeur Odette née en 1908. La photo de l'un des articles me permettait de lever les doutes.


Ce qui ne collait pas, c'était le lieu de naissance indiqué pour Arlette quatorze kilomètres plus loin à Préty.
Et puis, pourquoi le père n'était-il pas recensé ?

Le recensement de 1921 allait me rassurer sur le sort du paternel Joanny Guyon, qui exerçait alors le métier de cocher
Je note une fois encore l'approximation des informations orales reçues par les agents recenseurs. La maman Marie s'était quasiment annagrammée en Irma et le lieu de naissance d'Arlette s'était délocalisé à Sennecy-le-Grand !

C'est à Nanton que l'on retrouve la petite famille au complet en 1926. Le père est devenu aubergiste et son lieu de naissance a migré sur Préty ! La mère s'appelle encore Irma et Arlette est toujours née dans la même commune que 5 ans auparavant...

En 1931, les deux parents se retrouvent seuls dans leur maison. Les deux filles ont dû se marier. Arlette a sûrement rencontré l'homme de sa vie, André Jandot. Ils auront un fils prénommé Georges, vaillant octogénaire aujourd'hui. En 2018, Arlette vit toujours à Nanton au hameau de Sully.

Née le 13 juin 1910 d'un papa typographe et d'une maman modiste, Antoinette a poussé son premier cri dans le 9e arrondissement de Paris, rue Nouvelle. Cette rue qui est en réalité une impasse, a été rebaptisée en 1926 du nom du Cardinal Mercier. A 24 ans, elle épousa Georges Gabriel Breton. Douze ans après, un divorce fut prononcé. C'est pourquoi, elle porte à nouveau son nom patronymique.

Nous rappelons que son petit-fils est membre de ce forum sous le pseudonyme de Xylo95. Nous espérons avoir bientôt des nouvelles de sa chère grand-mère. :)

Toutes les sources en ligne affirment qu'elle est née le 31 mai  1910.
La petite Marie Alice Auboiron a effectivement été déclarée à la mairie de Saint-Léopardin-d'Augy dans l'Allier à cette date mais elle est née la veille à huit heures du matin.
Elle doit son nom marital à Claudius Roussat qu'elle a épousé le 23 avril 1930. L'homme était natif de Neuvy, commune dans laquelle notre grande centenaire vit encore aujourd'hui. Le couple s'est d'ailleurs installé dans ce village dès 1943.

Marie Hoffmann est née le 7 ou le 10 mai ; deux sources divergent sur la date de naissance réelle. L'heureux événement a eu lieu à Henridorff (anciennement orthographié Heinrischdorff) en Moselle.
Mes yeux ayant larmoyé outrageusement devant les volumineuses tables décennales en langue allemande, je ne suis pas en mesure de trancher sur la date de naissance officielle.
Ce que je peux dire est que cette modiste a rencontré un beau docteur en médecine à l'université de Strasbourg et qu'ils ont uni leurs destinées dans les années trente. L'homme s'appelait Charles Entz.