Humour et grand âge
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Arnaud Le Page- Admin
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Arnaud Le Page- Admin
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Arnaud Le Page- Admin
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Nelly Perrenoud et la "conservation des vieux"
Nelly Perrenoud a 106 ans. Elle réside dans une institution pour personnes âgées à Val-de-Travers non loin de Neuchâtel en Suisse. Elle nous interroge sur la pertinence de prolonger toujours et encore la vie des personnes âgées.
Arnaud Le Page- Admin
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Les bons mots de Flossie Dickey, une supercentenaire au fichu caractère.
L'américaine Flossie Dickey vient de célébrer ses 110 ans. Rien d'extraordinaire aux Etats-Unis de prime abord me direz vous. Sauf que cette dame a un caractère plus que bien trempé et ne s'en laisse pas compter. Jugez en vous même.
Heureux anniversaire malgré tout Mme Dickey et au plaisir de vous retrouver pour vos 111 ans avec de nouvelles réparties à l'égard des journalistes.
:lien: L'Alsace.fr
Heureux anniversaire malgré tout Mme Dickey et au plaisir de vous retrouver pour vos 111 ans avec de nouvelles réparties à l'égard des journalistes.
:lien: L'Alsace.fr
Denis Le Fèvre- Messages : 4605
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Soeur André et le petit Peugeot
Je suis sur la piste du petit Peugeot et je ne suis plus très loin de l'avoir identifié. Il me manque quelques confirmations.
Arnaud Le Page- Admin
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Rosa Bouglione
"Dès le XVe siècle, cette famille de Tziganes a sillonné l'Europe, fuyant l'esclavage et les persécutions. Ils ont commencé avec une vieille carriole, quelques chats, des coqs funambules et des chiens déguisés en loups. Mais au seuil des années trente, c'étaient déjà des dizaines de camions qu'il fallait décharger, ville après ville, pour la représentation d'un soir. Rosa en a connu des voyages,
avant que les Bouglione achètent le Cirque d'Hiver, dont ils ont fait le temple de spectacles époustouflants ! Elle en a vécu, des aventures ! Un troupeau d'éléphantes égaré dans la nature, un bateau transformé en arche de Noé pour se rendre au Brésil, et les frasques de Jacky le gorille qui ne buvait que du Perrier, gobait les oeufs et baisait la main des dames. Elle a adoré l'ambiance des caravanes, et toutes ces "bêtes sauvages" que l'on doit éduquer en douceur mais qui restent dangereuses. Quelle école de maîtrise et d'humilité ! Dompteurs, écuyers, trapézistes, clowns ou homme-canon : Rosa nous fait découvrir, au quotidien, la passion de ces virtuoses de l'impossible qui mettent des étoiles dans les yeux des petits et des grands."
Un aperçu du témoignage de la matriarche du cirque dans son livre paru en 2011 "Un mariage dans la cage aux lions"
Rosalie Van Been épouse Bouglione a atteint en ce 21 décembre 2015 ses 105 ans !
avant que les Bouglione achètent le Cirque d'Hiver, dont ils ont fait le temple de spectacles époustouflants ! Elle en a vécu, des aventures ! Un troupeau d'éléphantes égaré dans la nature, un bateau transformé en arche de Noé pour se rendre au Brésil, et les frasques de Jacky le gorille qui ne buvait que du Perrier, gobait les oeufs et baisait la main des dames. Elle a adoré l'ambiance des caravanes, et toutes ces "bêtes sauvages" que l'on doit éduquer en douceur mais qui restent dangereuses. Quelle école de maîtrise et d'humilité ! Dompteurs, écuyers, trapézistes, clowns ou homme-canon : Rosa nous fait découvrir, au quotidien, la passion de ces virtuoses de l'impossible qui mettent des étoiles dans les yeux des petits et des grands."
Un aperçu du témoignage de la matriarche du cirque dans son livre paru en 2011 "Un mariage dans la cage aux lions"
Rosalie Van Been épouse Bouglione a atteint en ce 21 décembre 2015 ses 105 ans !
Dernière édition par Arno le Jeu 22 Aoû 2019 - 22:47, édité 1 fois
Arnaud Le Page- Admin
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Emma Morano-Martinuzzi
Paolo Scarabaggio nous a rassemblé les vidéos en langue italienne tournées à l'occasion de son 116e anniversaire. Je suis très impressionné par la réactivité de la doyenne d'Europe. Ses réparties semblent susciter l'hilarité générale.
https://www.youtube.com/watch?v=2CBxCiMLhg8
http://www.rai.tv/dl/RaiTV/programmi/media/ContentItem-504377d8-8ac5-4deb-aaaa-099a98ea2485-tg1.html
https://www.facebook.com/mariangela.camocardi/videos/vb.1285425515/10205279596971198
J'aimerais beaucoup avoir une traduction de ses propos pour éventuellement les faire figurer dans cette rubrique. Quelqu'un comprend-il l'italien parmi vous ? Autre solution. Demander à un correspondant italien du GRG de transcrire en anglais les paroles de Mme Morano...
Bravo à la reine d'Europe !
https://www.youtube.com/watch?v=2CBxCiMLhg8
http://www.rai.tv/dl/RaiTV/programmi/media/ContentItem-504377d8-8ac5-4deb-aaaa-099a98ea2485-tg1.html
https://www.facebook.com/mariangela.camocardi/videos/vb.1285425515/10205279596971198
J'aimerais beaucoup avoir une traduction de ses propos pour éventuellement les faire figurer dans cette rubrique. Quelqu'un comprend-il l'italien parmi vous ? Autre solution. Demander à un correspondant italien du GRG de transcrire en anglais les paroles de Mme Morano...
Bravo à la reine d'Europe !
Arnaud Le Page- Admin
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Arnaud Le Page- Admin
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Poème -suite et fin-
En fait des doutes subsistent sur l'origine du poème attribué au vieillard australien. Il peut également être l'oeuvre d'une nurse anglaise. Celà n'ôte en rien à mon avis à sa beauté, il constitue toujours à mon avis un ode à nos chers aïeux.
Denis Le Fèvre- Messages : 4605
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Petit poème d'un vieillard australien.
J'ai déniché ce petit poème sur le net il y a quelques jours. Personnellement je le trouve simple mais beau et touchant , il illustre un peu je pense et en toute modestie notre amour pour nos chers centenaires et supercentenaires. Il est l'œuvre d'un vieillard australien des environs de Melbourne décédé en maison de retraite.
Lorsque ce vieil homme est décédé dans l'aile gériatrique d'une maison de retraite d'une petite ville australienne, tout le monde a cru qu'il ne laissait rien de valeur derrière lui. Mais lorsque les infirmières ont fait la liste de ses maigres possessions, elles ont découvert ce poème. Sa nature et sa qualité étaient telles que le personnel de la maison de retraite en a fait des photocopies, et qu'il a été distribué à tous les employés de l'hospice.
Une infirmière a même emmené une copie du poème à Melbourne. Depuis, l'unique titre de gloire du vieil homme a été publié dans les éditions de Noël de nombreux magazines australiens, ainsi que dans des magazines traitant de la santé mentale. Ce poème simple mais éloquent a même été transformé en diaporama.
Et ce vieil homme, qui n'avait rien de plus à offrir au monde, est désormais l'auteur de ce poème "anonyme" qui connaît un grand succès sur le web.
Vieil homme grincheux.
Que voyez-vous, infimières ? Que voyez-vous ?
À quoi pensez-vous lorsque vous me regardez ?
À un vieil homme grincheux, pas très sage,
aux habitudes hésitantes et au regard perdu dans le lointain ?
Qui bave en mangeant et ne répond jamais aux questions.
Qui, lorsque vous criez "J'aimerais que vous fassiez un effort !"
Semble ne pas réagir du tout à toutes ces choses que vous faites.
Un homme qui perd toujours une chaussette ou une chaussure ?
Qui, en résistant parfois vous laisse faire ce que vous voulez,
pour le nourrir et le baigner et pour remplir ces longues journées ?
Est-ce que c'est à cela que vous pensez ? Est-ce que c'est ce que vous voyez ?
Alors ouvrez les yeux, infirmières car vous ne me voyez pas.
Je vais vous dire qui je suis
Alors que je suis assis ici, alors que je vous obéis, alors que je mange ce que vous me donnez.
Je suis un enfant de dix ans. J'ai un père, une mère, des frères et des sœurs qui tous s'aiment beaucoup.
Je suis un garçon de 16 ans vif et motivé,
qui n'a qu'un espoir : rencontrer au plus vite celle qu'il aimera.
Je suis un futur marié de vingt ans au coeur palpitant.
Je peine à me souvenir des vœux que j'ai promis d'honorer.
Maintenant âgé de 25 ans j'ai désormais des enfants.
qui ont besoin de mes conseils et d'un foyer heureux et sûr.
À 30 ans, mes enfants grandissent vite,
unis comme les doigts d'une main par des liens qui devraient être durables.
À 40 ans, mes jeunes fils sont devenus grands et sont partis,
mais ma femme est toujours à mes côtés pour voir que je ne leur en veux pas.
À 50 ans, à nouveau, des bébés jouent autour de moi,
À nouveau, il y a des enfants à la maison. Ma bien-aimée et moi.
Le pire n'est plus à venir, il est déjà là. Ma femme n'est plus.
Je me tourne vers le futur. Je tremble de peur.
Car tous mes enfants ont désormais leurs propres petits.
Et je pense au temps qui passe et à tout l'amour que j'ai reçu.
Je suis désormais un vieillard et la nature est particulièrement cruelle.
La vieillesse est une mauvaise blague qui nous fait paraître stupides.
Le corps s'écroule. La grâce et la vigueur disparaissent.
Il ne reste plus qu'une pierre là où autrefois j'avais un coeur.
Mais au fond de cette vieille carcasse . il reste un jeune homme, tapi dans l'ombre,
et de temps en temps, mon coeur épuisé s'emballe
lorsque je me souviens de tous les moments joyeux. Je me souviens aussi des moments douloureux.
Et j'aime et je vis de nouveau ma vie.
Je repense à toutes ces années, bien trop peu nombreuses bien trop vite parties.
Et j'accepte ce triste état de fait. Rien ne dure éternellement.
Ouvrez donc les yeux .. . . . .. . . Ouvrez les yeux, et regardez bien.
Je ne suis pas un vieil homme grincheux .
Regardez de plus près et admirez-MOI !!
Souvenez-vous de ce poème lorsque vous croiserez une personne âgée que vous aurez envie d'ignorer, sans faire l'effort de chercher l'âme d'enfant qui vit en son sein. Car un jour, nous aurons tous cet âge avancé !
PARTAGEZ CE POÈME, S'IL VOUS PLAIT (texte original de Phyllis McCormack, traduit par Bridoz.com)
Les choses les plus belles et désirables de ce monde ne sont ni visibles ni tangibles. Elles doivent être ressenties avec le coeur !
Lorsque ce vieil homme est décédé dans l'aile gériatrique d'une maison de retraite d'une petite ville australienne, tout le monde a cru qu'il ne laissait rien de valeur derrière lui. Mais lorsque les infirmières ont fait la liste de ses maigres possessions, elles ont découvert ce poème. Sa nature et sa qualité étaient telles que le personnel de la maison de retraite en a fait des photocopies, et qu'il a été distribué à tous les employés de l'hospice.
Une infirmière a même emmené une copie du poème à Melbourne. Depuis, l'unique titre de gloire du vieil homme a été publié dans les éditions de Noël de nombreux magazines australiens, ainsi que dans des magazines traitant de la santé mentale. Ce poème simple mais éloquent a même été transformé en diaporama.
Et ce vieil homme, qui n'avait rien de plus à offrir au monde, est désormais l'auteur de ce poème "anonyme" qui connaît un grand succès sur le web.
Vieil homme grincheux.
Que voyez-vous, infimières ? Que voyez-vous ?
À quoi pensez-vous lorsque vous me regardez ?
À un vieil homme grincheux, pas très sage,
aux habitudes hésitantes et au regard perdu dans le lointain ?
Qui bave en mangeant et ne répond jamais aux questions.
Qui, lorsque vous criez "J'aimerais que vous fassiez un effort !"
Semble ne pas réagir du tout à toutes ces choses que vous faites.
Un homme qui perd toujours une chaussette ou une chaussure ?
Qui, en résistant parfois vous laisse faire ce que vous voulez,
pour le nourrir et le baigner et pour remplir ces longues journées ?
Est-ce que c'est à cela que vous pensez ? Est-ce que c'est ce que vous voyez ?
Alors ouvrez les yeux, infirmières car vous ne me voyez pas.
Je vais vous dire qui je suis
Alors que je suis assis ici, alors que je vous obéis, alors que je mange ce que vous me donnez.
Je suis un enfant de dix ans. J'ai un père, une mère, des frères et des sœurs qui tous s'aiment beaucoup.
Je suis un garçon de 16 ans vif et motivé,
qui n'a qu'un espoir : rencontrer au plus vite celle qu'il aimera.
Je suis un futur marié de vingt ans au coeur palpitant.
Je peine à me souvenir des vœux que j'ai promis d'honorer.
Maintenant âgé de 25 ans j'ai désormais des enfants.
qui ont besoin de mes conseils et d'un foyer heureux et sûr.
À 30 ans, mes enfants grandissent vite,
unis comme les doigts d'une main par des liens qui devraient être durables.
À 40 ans, mes jeunes fils sont devenus grands et sont partis,
mais ma femme est toujours à mes côtés pour voir que je ne leur en veux pas.
À 50 ans, à nouveau, des bébés jouent autour de moi,
À nouveau, il y a des enfants à la maison. Ma bien-aimée et moi.
Le pire n'est plus à venir, il est déjà là. Ma femme n'est plus.
Je me tourne vers le futur. Je tremble de peur.
Car tous mes enfants ont désormais leurs propres petits.
Et je pense au temps qui passe et à tout l'amour que j'ai reçu.
Je suis désormais un vieillard et la nature est particulièrement cruelle.
La vieillesse est une mauvaise blague qui nous fait paraître stupides.
Le corps s'écroule. La grâce et la vigueur disparaissent.
Il ne reste plus qu'une pierre là où autrefois j'avais un coeur.
Mais au fond de cette vieille carcasse . il reste un jeune homme, tapi dans l'ombre,
et de temps en temps, mon coeur épuisé s'emballe
lorsque je me souviens de tous les moments joyeux. Je me souviens aussi des moments douloureux.
Et j'aime et je vis de nouveau ma vie.
Je repense à toutes ces années, bien trop peu nombreuses bien trop vite parties.
Et j'accepte ce triste état de fait. Rien ne dure éternellement.
Ouvrez donc les yeux .. . . . .. . . Ouvrez les yeux, et regardez bien.
Je ne suis pas un vieil homme grincheux .
Regardez de plus près et admirez-MOI !!
Souvenez-vous de ce poème lorsque vous croiserez une personne âgée que vous aurez envie d'ignorer, sans faire l'effort de chercher l'âme d'enfant qui vit en son sein. Car un jour, nous aurons tous cet âge avancé !
PARTAGEZ CE POÈME, S'IL VOUS PLAIT (texte original de Phyllis McCormack, traduit par Bridoz.com)
Les choses les plus belles et désirables de ce monde ne sont ni visibles ni tangibles. Elles doivent être ressenties avec le coeur !
Denis Le Fèvre- Messages : 4605
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Marie Marchenay nostalgique
"Avant, on avait beaucoup de patience et on travaillait dur."
"Ma grand-mère, on l'a gardée à la maison ; elle s'occupait de nous, les enfants. Elle faisait le feu de cheminée. On s'aidait beaucoup, on se rendait service. Cela faisait partie de la vie."
Dernière édition par Arnaud56 le Ven 17 Juil 2015 - 13:24, édité 2 fois
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Marie-Louise Delefortrie
Quelques bons mots de la pétillante Marie-Louise !
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Le bonheur d'Ora Holland ?
Elle est née le 24 décembre 1900, dans les derniers jours du XIXe siècle ! Ora Holland avait dans son enfance de sérieux problèmes osseux et les "meilleurs spécialistes" doutaient fort qu'elle puisse atteindre ses 10 ans !
JS Alexander lui a consacré un magnifique reportage teinté d'estime et de respect pour cette femme qui, en dépit de prévisions pessimistes récurrentes, s'accroche encore à la vie à l'approche de ses 114 ans.
Ses clichés noir et blanc rendent compte de manière impressionnante de son extrême vieillesse.
- Mme Holland, j’ai une question.
- Très bien.
- Qu'est-ce qui vous rend heureuse maintenant?
Mais elle ne parvient pas à entendre. Elle me demande de répéter la question, encore une fois, puis à nouveau. Elle me tire près, me prend la main et se frotte les doigts jusqu'à ce qu'ils réchauffent les siens.
- Qu'est-ce qui vous rend heureuse, Mme Holland ?
Elle déchiffre ce que je dis, et met sa tête sur l'oreiller pour penser.
- Eh bien, vraiment ... (Elle fait une pause et sourit un peu.) Rien ne me rend triste!
Nous rions.
- Vous n’avez pas besoin de vous soucier de moi. Il n’y a qu’à me laisser comme je suis. Laissez-moi comme je suis.
- OK, madame, vous allez avoir une bonne nuit de sommeil.
- Revenez me voir un jour.
- Je le ferai. Reposez-vous. Faites de beaux rêves.
- Au revoir ma chérie.
JS Alexander lui a consacré un magnifique reportage teinté d'estime et de respect pour cette femme qui, en dépit de prévisions pessimistes récurrentes, s'accroche encore à la vie à l'approche de ses 114 ans.
Ses clichés noir et blanc rendent compte de manière impressionnante de son extrême vieillesse.
- Mme Holland, j’ai une question.
- Très bien.
- Qu'est-ce qui vous rend heureuse maintenant?
Mais elle ne parvient pas à entendre. Elle me demande de répéter la question, encore une fois, puis à nouveau. Elle me tire près, me prend la main et se frotte les doigts jusqu'à ce qu'ils réchauffent les siens.
- Qu'est-ce qui vous rend heureuse, Mme Holland ?
Elle déchiffre ce que je dis, et met sa tête sur l'oreiller pour penser.
- Eh bien, vraiment ... (Elle fait une pause et sourit un peu.) Rien ne me rend triste!
Nous rions.
- Vous n’avez pas besoin de vous soucier de moi. Il n’y a qu’à me laisser comme je suis. Laissez-moi comme je suis.
- OK, madame, vous allez avoir une bonne nuit de sommeil.
- Revenez me voir un jour.
- Je le ferai. Reposez-vous. Faites de beaux rêves.
- Au revoir ma chérie.
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Nouvelles réparties de Juliette Trimaille pour ses 111 ans
Au moment de prendre congé, il est d'usage de se donner rendez-vous au prochain anniversaire... Réplique de Juliette sans gravité d'un ton plaisant !!
"Non, ça suffit, on ne se reverra pas l’année prochaine ! ...Que voulez-vous que je vous dise, j’en ai marre, je ne vois plus clair et je n’entends plus. J’ai été contente d’arriver là mais j’en ai assez. Si vous étiez à ma place, vous diriez comme moi."
Juliette entonne une chanson à boire mais voilà que les mots lui manquent :
"Ah... il aurait fallu que je révise !"
"Non, ça suffit, on ne se reverra pas l’année prochaine ! ...Que voulez-vous que je vous dise, j’en ai marre, je ne vois plus clair et je n’entends plus. J’ai été contente d’arriver là mais j’en ai assez. Si vous étiez à ma place, vous diriez comme moi."
Juliette entonne une chanson à boire mais voilà que les mots lui manquent :
"Ah... il aurait fallu que je révise !"
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Répliques d'Adrienne Gargot
Adrienne Gargot née Filliol vient de décéder en cette fin de mois de juillet. Née le 22 septembre 1907, elle n'a dons pas atteint les 107 ans. Qu'importe ! Je rendrai hommage à la doyenne d'Astaffort dans le Lot-et-Garonne d'une autre manière en reprenant deux de ces réparties savoureuses.
A la maison de retraite, André Gary a fêté ses 100 ans le 9 avril 2014.
Adrienne Gargot lui a souhaité un joyeux anniversaire.
A l'occasion de ses 105 ans, Adrienne s'étonne :
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Réparties de Juliette Trimaille
Invitée à donner son sentiment sur son statut :
- Vous êtes la doyenne de Franche-Comté !
-Mais je m'en fous !
A propos de sa santé :
"J'ai été malade jusqu'à 25 ans ; après, je me suis bien rattrapée !"
Avis sur la gastronomie :
« J’adore le fromage, mais le vrai. Pas les carrés sans goût qu’on nous donne. Non, le vrai comté, la cancoillotte faite maison, des fromages qui ont un vrai goût. Tout ce qui est moderne, c’est zéro. »
- Vous êtes la doyenne de Franche-Comté !
-Mais je m'en fous !
A propos de sa santé :
"J'ai été malade jusqu'à 25 ans ; après, je me suis bien rattrapée !"
Avis sur la gastronomie :
« J’adore le fromage, mais le vrai. Pas les carrés sans goût qu’on nous donne. Non, le vrai comté, la cancoillotte faite maison, des fromages qui ont un vrai goût. Tout ce qui est moderne, c’est zéro. »
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